Cinéphiles de notre temps

Cinéphiles de notre temps

La cinéphilie c'est fini ? Portraits de cinéphiles en tous genres à l'ère numérique.

Phane Montet et Clément Coucoureux

La cinéphilie c’est fini ? Phane Montet et Clément Coucoureux proposent des portraits de cinéastes, critiques, techniciens, programmateurs, exploitants…par le biais des films qu’ils aiment (ou non). Ensemble, ils discutent aussi de ce qui les obsède au cinéma, de la meilleure façon de transmettre des films, ou de la diversité des conditions de visionnage à l’ère numérique. Pour s’interroger sur ce terme imposant qu’est la “cinéphilie”, mais surtout, pour donner envie de voir des films !


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Cinéphiles de notre temps #46 - "Un art pour amnésiques" avec Hélène Frappat

En ce début d'été ombrageux, nous vous proposons de faire une pause au gré de la cinéphilie d’Hélène Frappat.
Écrivaine-enquêtrice, notre invitée jongle avec la fiction et la philosophie - et le cinéma est l’une des matières premières de son travail. On lui doit récemment l’essai Le gaslighting ou l'art de faire taire les femmes à partir d’un film de Cukor et Trois femmes disparaissent, belle enquête élégiaque autour de la lignée d’actrices Tippi Hedren-Melanie Griffith-Dakota Johnson.

Mieux qu’une simple interview, nous vous proposons de remonter le temps au gré des réponses de notre invitée. Car pour elle, tous les films sont liés et, entrelacés ensemble, ils forment le tissu de sa mémoire, allant jusqu’à faire remonter des souvenirs bien enfouis, à l’instar de l’horloge à l’envers de Twixt (F. Coppola)
N’ayez crainte et laissez-vous porter par notre invitée, du soleil Sicilien du Parrain à la pluie du film noir Follow me quietly (R. Fleischer). Vous y croiserez aussi la poésie de Tarkovski et la pugnacité d’Erin Brockovich (S. Soderbergh). Et qui sait, vous vous souviendrez peut-être de quelque chose en cours d’écoute ?

Nous remercions notre invitée Hélène Frappat ainsi qu’Elodie Imbeau et Pierre Sénechal sans qui cet entretien n’aurait pu se faire.

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I.PORTRAIT 3’29

  • Une mère au cinéma : Erin Brockovich (S.Soderbergh, 2000)
  • Une langue au cinéma : le russe que parle l’actrice blonde au début du Miroir (A. Tarkovski, 1975) - 5’54
  • Une détective au cinéma : la jeune journaliste dans Follow Me Quietly (R. Fleischer, 1949) - 12’14

II. CONDITIONS DE VISIONNAGE, MEMOIRE ET SOMMEIL - 18’22

  • Des films qu’Hélène Frappat a voulu fuir : ceux de Lars Von Trier - 18’22
  • Un film comme une séance d’hypnose : Le Parrain (F. Coppola, 1972) - 23’5
  • Un film qui a levé l’amnésie d’enfance d’Hélène Frappat : Twixt (F. Coppola, 2011) - 31'24
  • Un texte critique qui a changé la cinéphilie d’Hélène Frappat : ceux de Serge Daney sur l'enfance et Les Contrebandiers de Moonfleet - 40'23

III. CINEMA & TRANSMISSION - 48’38
Le cinéma comme “affaire de point de vue” (male/female/queer gaze…) : Showgirls (P. Verhoeven, 1995)

REFUGES - 54’07
Tout film aimé par Hélène Frappat dès le générique

EXTRAITS FILMS
Le miroir - A. Tarkovski - 1975 - Potemkine Films
Céline et Julie vont en bateau - J. Rivette - 1974 - Potemkine Films

EXTRAITS MUSICAUX
Richard Wagner - Tristan und Isolde, Prélude - Cond : W. Furtwangler - ℗ A Warner Classics release, ℗ 1953 Parlophone Records Limited. Remastered 2021 Parlophone Records Limited
Nino Rota, Gofather Waltz (from The Godfather) - SONY ATV HARMONY, SONY MUSIC PUBLISHING (FRANCE)

CRÉDITS
Patreons : un grand merci à Mahaut, Paul et Clara pour leur soutien !
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Publié le par Phane Montet et Clément Coucoureux
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Cinéphiles de notre temps 45 - "Mémoires du futur" (les 5 ans du podcast)

Alors que les beaux jours revenaient, au début du mois d’avril, notre émission fêtait ses 5 ans. Au même moment, Messina Film structure produisant et diffusant des courts métrages nous invitait à programmer des films au Grand Action dans sa programmation Merci le court. L’occasion était trop belle !

Nous avons alors choisi 3 films liés à notre émission :
It was on earth that I knew joy, réalisé par Jean-Baptiste de Laugier aka Para One et produit par sixpack France.
Hotaru réalisé par William Laboury et produit par La Fémis.
Every Heaven in between réalisé par Helio Pu et produit par La Fémis.

Puis nous avons invité leurs auteurs à en parler sur scène. Ensemble nous avons parlé de mémoires, de format de cinéma, de vapor wave, et de bien d’autres choses encore… Cet épisode est le souvenir de ce beau moment ✨

Un grand merci à Adrio Guarino de Messina Films pour l'organisation de la séance et au cinéma le Grand Action pour l'accueil.

Pour l'occasion, vous pouvez retrouver gratuitement les 3 films aux liens ci-dessous :

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EXTRAITS FILMS

  • It was on earth that I knew joy - JB de Laubier - 2009 - Sixpack France
  • Hotaru - W. Laboury - 2015 - La Fémis
  • Every heaven in between - Helio Pu - 2022 - La Fémis

CRÉDITS
Patreons : un grand merci à Mahaut, Inès, Paul, Bernard et Clara pour leur soutien !
Musique : Gabriel Rénier
Illustration : Phoebe Eddleston (Bureau for everyday exploration)
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Publié le par Phane Montet et Clément Coucoureux
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Les séances de Cinéphiles de notre temps #1 - The Sweet East à la rescousse du cinéma indépendant US ?!

Dans ce nouveau format, nous sortons de notre petit studio sous terre pour nous enfermer dans les salles obscures ! Puis en sortant de la salle, nous en discutons au grand jour, en pleine rue, dans un parc ou un café… Pour apporter un peu de recul critique nous mêlons nos subjectivités à une petite revue de presse sur le film.

Pour ce premier épisode nous nous sommes laissés aguichés par l’aura “chic et cool” entourant The Sweet East et le bouche à oreille favorable dont jouit le film de Sean Price Williams depuis Cannes 2023.
Avec néanmoins quelques questions en tête : est-ce le film indépendant américain que nous n’attendions plus ? Est-ce un film de poseur ? Ayo Ederibi est-elle notre nouveau crush ?

Le film est encore un peu à l’affiche ! Bon ciné, bonne écoute !

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Extraits

  • Sean Price Williams, réalisateur de «The Sweet East», et Talia Ryder : «On adore la nature expérimentale des Etats-Unis», Libération, Olivier Lamm, Mars 24
  • Qui est Talia Ryder, jeune actrice qui porte le film « The Sweet East » ?, Elle, Anouk Sarfati, Mars 24
  • “The Sweet East”, ou l’art de manier l’humour, Jacky Goldberg, Les Inrockuptibles, Mai 23
  • Trailer The Sweet East, Potemkine Film

CRÉDITS
Création; Animation; production; montage; mixage : Phane Montet & Clément Coucoureux
Avec les voix de : Phoebe Eddleston et Paul Robein
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Patreons : un grand merci à Paul, Bernard, Clara, Inès et Mahaut pour leur soutien !

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Cinéphiles de notre temps 44 - "Décadrer notre regard" avec Gabrielle Stemmer

Pour finir l’hiver et nous préparer au printemps, Gabrielle Stemmer nous fait l’honneur d’être notre invitée.

Elle monte des films (Coma de B. Bonello, Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux), des clips (ceux de Flavien Berger notamment) et des séries (Split d’Iris Brey). Elle met aussi sa science du montage au service de ses propres films (Clean with me after dark, Femmes sous algorithmes), réalisés à partir d’image des autres, souvent glanées sur internet.

Attentive aux images les plus contemporaines, elle nous parle de son goût pour l’hybridation (Reality de T. Satter) et les films la confrontant au malaise (Eût-elle été criminelle de J-G. Périot). Artiste interrogeant le quotidien et le domestique, elle nous parle de l’empreinte durable laissée par le Jeanne Dielman de Chantal Akerman. Puis elle nous emmène dans ses films refuges, ceux dans lesquelles elle se sent à la maison, qu’il s’agisse des classiques hollywoodien des années 40-50 ou de l’entêtant On connaît la chanson d’Alain Resnais.

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PORTRAIT - 3’08

  • Un geste de cinéma ? La coupe ! - 3’11
  • Une chambre au cinéma ? La room 237 de Shining (S. Kubrick, 1980) - 6’31
  • Une scène de danse au cinéma ? Le spectacle de marionnettes de La Double vie de Véronique (K. Kieslowski, 1991) - 10’12

CONDITIONS DE VISIONAGE, MÉMOIRE & SOMMEIL - 17'56

  • Le rapport de Gabrielle Stemmer aux différents régimes d’images (internet…) et Reality (T. Satter, 2023) - 17'56
  • Un film vécu à la première personne par Gabrielle Stemmer : Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles (C. Akerman, 1975) - 24’09
  • Un film pour réfléchir au malaise (cringe) : Eût-elle été criminelle (J-G. Périot, 2006) - 30’07
  • Une série pour rester eveillé·e la nuit : Grey’s Anatomy (S. Rimes, 2005) - 35’29
  • Un (auto)portrait de femmes au cinéma : Notre corps (C. Simon, 2023) - 39’20

CARTE BLANCHE - 43’52
La nuit du chasseur (C. Laughton, 1955)

REFUGES - 52’13
Les classiques hollywoodiens des 40s-50s

BONUS : FILM-MAISON - 55’06
On connaît la chanson (A. Resnais, 1997)

EXTRAITS FILMS
The Shining - S. Kubrick - 1980 - Warner Bros Transatlantic
Eût-elle été criminelle - J-G Périot - 2006 - Envie de tempête production
La nuit du chasseur - C. Laughton - 1955 - Carlotta Films

EXTRAITS MUSICAUX
Zbigniew Preisner - Les Marionnettes (from La double vie de Véronique OST) - Preisner productions
Zbigniew Preisner - Van den Budenmayer Concerto in mi mineur (SBI 152) Version de 1798 (from La double vie de Véronique OST) - Preisner productions
Psapp - Cosy in the rocket (Grey's anatomy OST)

CRÉDITS
Patreons : un grand merci à Paul, Bernard, Clara et Inès pour leur soutien !
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 43 - "Une échappée au réel" avec Bertrand Bonello

Pour commencer notre année de podcasts en beauté, c’est Bertrand Bonello qui ouvre le bal. Alors que sa “Bête” a été lâchée dans les salles il y a quelques semaines, nous nous associons à la Cinémathèque française qui consacre une rétrospective totale au cinéaste du 28 février au 8 mars prochain.
Bertrand Bonello fait des films, courts et longs, depuis plus d’une vingtaine d'années. Des films nocturnes, des films peuplés de fêtes mélancoliques et de beaux solitaires.
Cinéaste autodidacte, il revisite les classiques qui l’ont nourri, de la Dolce Vita à Vertigo en passant par l'œuvre à laquelle il vient sans cesse se ressourcer et qu’il aime sans réserves : La trilogie du Parrain. Soucieux de la jeunesse, il raconte également l’importance de montrer ces films à la génération de sa fille.
Précis lorsqu’il s’agit de partager les films qu’il aime, il nous a raconté bien d’autres choses, que vous pourrez découvrir dans notre nouvel épisode !

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1. PORTRAIT - 3’56

  • Une fête au cinéma : La dolce Vita (F. Fellini, 1960) - 3’56
  • Une lettre au cinéma : La maman et la putain (J. Eustache, 1973) - 8’05
  • Une bête/un monstre au cinéma : Twin Peaks fire Walk with me (D. Lynch, 1992) - 13’29

2. CONDITIONS DE VISIONAGE, MÉMOIRE & SOMMEIL - 17’35

  • Le rapport de Bertrand Bonello à la musique de films - 17’35
  • Le rapport de Bertrand Bonello à la nuit (comme cinéaste et spectateur) - 27’12
  • Le rapport de Bertrand Bonello au format court - 29’15

CARTE BLANCHE - 36’42
La fin du Parrain 1 (F. Coppola, 1972)

3. CINEMA & TRANSMISSION - 41’20
Transmettre des “classiques” aux générations futures - 41’20

REFUGE - 46’46
La trilogie Le Parrain (F. Coppola, 1972-1990)

EXTRAITS MUSICAUX
Nino Rota, La Dolce Vita, 1960 - C A M CREAZIONI ARTISTICHE M LI S R L, NORD SUD EDIZIONI MUSICALI
Angelo Badalamenti, Laura Palmer's Theme (from Twin Peaks) - 1990 Warner Records Inc.
Nino Rota, Godfather Waltz (from The Godfather) - SONY ATV HARMONY, SONY MUSIC PUBLISHING (FRANCE)
Nino Rota, Godfather Finale (from The Godfather) - SONY ATV HARMONY, SONY MUSIC PUBLISHING (FRANCE)

EXTRAITS FILMS/VIDÉOS
Angelo Badalamenti explains how he wrote Laura Palmer's theme, Youtube

CRÉDITS
Merci à Elodie Imbeau, Pierre Sénécal, Xavier Jamet et Mélanie Haoun d'avoir rendu cet épisode possible.
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Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
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Publié le par Phane Montet et Clément Coucoureux