Cinéphiles de notre temps

Cinéphiles de notre temps

La cinéphilie c'est fini ? Portraits de cinéphiles en tous genres à l'ère numérique.

Phane Montet et Clément Coucoureux

La cinéphilie c’est fini ? Phane Montet et Clément Coucoureux proposent des portraits de cinéastes, critiques, techniciens, programmateurs, exploitants…par le biais des films qu’ils aiment (ou non). Ensemble, ils discutent aussi de ce qui les obsède au cinéma, de la meilleure façon de transmettre des films, ou de la diversité des conditions de visionnage à l’ère numérique. Pour s’interroger sur ce terme imposant qu’est la “cinéphilie”, mais surtout, pour donner envie de voir des films !


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Cinéphiles de notre temps 28 - "Un endroit vague" avec Luce Grosjean (Miyu)

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons Luce Grosjean, distributrice chez Miyu, société de productions de films d’animations, et plus particulièrement de courts métrages d’animation. Evoquant aussi bien les « films de viande » (films en prises de vue réelle) que les films d’animations, Luce nous parle de son amour pour la couleur verte de « Vertigo » (A. Hitchkock), les scènes traumatisantes et les making off de N. Shyamalan dans « Le Sixième sens », et la fluidité du très beau « The Social Network »(D. Fincher) - à consommer surtout en cas de turbulences aériennes. Revenant ensuite à sa cinéphilie adolescente, notre invitée décrit sa première rencontre avec l’inclassable film de C. Marker « Sans Soleil » qui représente cet « endroit vague » où peu d’informations nous sont donnés mais où - si on veut bien l’accepter - le cinéma nous emmène dans un ailleurs perturbant, sublime, et surprenant.

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I. PORTRAIT - 3'55

  • Un geste violent au cinéma ? La séquence de la plaquette de beurre du Dernier Tango à Paris (B. Bertolucci, 1972) - 3’55
  • Une couleur au cinéma ? Le vert de Vertigo (A. Hitchcock, 1958) - 9’29
  • Un corps au cinéma ? Celui de Brigitte Bardot, dans le Mépris (J-L Godard, 1963 )- 13’40

II. CIRCONSTANCES ET CONDITIONS DE VISIONNAGE - 16’19

  • Le rapport de Luce à internet comme espace de partage (ou non) 16’19
  • La découverte d’un cinéaste d’animation sur internet : Nikita Diakur pour son film Ugly - 18’03
  • Un court métrage qu’il ne faudrait voir qu'en salle ? La chute (B. Labbé, 2018) - 24’45

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 28'46

  • Des images aux sources de l'engagement féministe de Luce ? - 28'46
  • Un film venu troublé le sommeil de Luce - Sixième sens (M. Night Shyamalan, 1999)

CARTE BLANCHE - 38'05
Sans Soleil (Chris Marker, 1983)

IV. CINÉMA & TRANSMISSION - 46'41
Un film qui vous aiderait à dire : le cinéma d’animation c’est du cinéma, et ce n’est pas que pour les enfants ? Acid Rain (Tomek Popakul, 2019) - 46'41
Un film à transmettre aux générations futures ? Souvenir Souvenir (B. Dubois, 2020) - 53'24

REFUGES - 56'01
The Social Network (D. Fincher, 2010)
Les Demoiselles de Rochefort (J. Demy, 1967)

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux
Remerciements spéciaux : Nolwenn Thivault

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Pastille 7 - "La tierce des paumés" (JB Alazard) par Vincent Le Port

Cinéphiles de notre temps est heureux de vous offrir une pastille exclusive !
Dans cet épisode bonus, notre dernier invité en date, Vincent Le Port, raconte pourquoi il a tant aimé produire La Tierce des paumés, trilogie documentaire de son ami et monteur Jean-Baptiste Alazard.

Pour plus d'infos, n'hésitez pas à vous rendre sur le site de leur société de production Stank : http://stank.fr

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CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 27 - "Confessions d'un cinéphile" avec Vincent Le Port

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons le réalisateur et producteur Vincent Le Port qui sortait le 23 mars dernier son premier long métrage « Bruno Reidal, Confession d’un meurtrier », film marquant par sa beauté et son horreur. Pour dresser son portrait, nous sommes revenus ensemble sur les films charnières de son adolescence, des « Beaux Gosses » (R. Sattouf) à « Donnie Darko » (Richard Kelly) en passant par l’incroyable « Gerry » (G. Van Sant). Nous avons également parlé de la pellicule, qui l’accompagne autant dans sa fabrication de films que dans ses plaisirs de spectateur, avec les films de Kelly Reichardt et de Vincent Gallo. Notre invité a aussi évoqué son amour des comédies grinçantes, où il y a « quelque chose qui gratte », avec la version anglaise de la série « The Office » (Ricky Gervais, Stephen Merchant) - mais aussi la joie simple d’oeuvres comme le très beau « Rond est le monde » (Olivier Dekegel) ou le très récemment ressorti « Les Onze Fioretti de François d’Assise » (R. Rossellini).

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I. PORTRAIT - 6’07

  • Des adolescents au cinéma : Donnie Darko (Richard Kelly, 2001); Les beaux gosses (R. Sattouf, 2009) - 6’07
  • Des journaux intimes/confessions : Peau de cochon (Philippe Katerine, 2004); Un homme qui dort (B Queysanne, G Perec, 1974) - 9’56
  • Une région, un territoire : Le Lot dans Le plein pays (A. Boutet, 2009) - 13’28

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 17’44

  • Le souvenir d’un film en pellicule : The Brown Bunny (V. Gallo, 2003) - 18’07
  • Un film à voir dans une grotte ou un gouffre : Rond est le monde (O. Dekegel, 2013) - 21’25

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 23’30

  • Le souvenir d’un film charnière à l’adolescence : Gerry (Gus Van Sant, 2002) - 23’51
  • Le souvenir d’une BO de film revenant fréquemment en tête : la chanson "Popcorn" (Hot Butter) dans Ma première brasse (Luc Moullet, 1981) - 29’15

CARTE BLANCHE - 33’16
Certaines femmes (Kelly Reichardt, 2016)

IV. TRANSMISSION - 41’39
Un film auquel Vincent voudrait rendre hommage dans son travail : Les onze fiorettis de François d’Assise (R. Rossellini, 1950) - 42’27

REFUGES - 47’25

  • I…dreaming (Stan Brakhage, 1988)
  • The Office UK (Ricky Gervais, Stephen Merchant, 2001)
  • The Master (Paul Thomas Anderson, 2012)

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 26 - Les films refuges de "L'Autre Ciné-club" (Cinémathèque Française)

Dans ce nouvel épisode nous fêtons les 3 ans d’existence de Cinéphiles de notre temps et nous n’accueillons pas un mais 15 invité·es. Pour nos trois ans, nous sommes allés à la rencontre de jeunes cinéphiles âgés de 15 à 22 ans qui font partie de l’Autre ciné-club de la cinémathèque française, pour leur demander quel était leur film refuge.
Chloé, Eglantine, Felix, Elias, Charlotte, Antonin, Keyvan, Nathan, Vlad, Louise, Marine, Quentin, Clara, Violette et Julie ont joué le jeu de nos entretiens et nous ont révélé un pan de leur cinéphilie à travers la description de leur film-refuge - en revenant sur ce que voulait dire « refuge » pour eux. De La La Land à la filmographie de Jacques Tati, en passant par la saga Doinel et au film d’horreur Tokyo Fist, nos jeunes cinéphiles on traversé tout un pan du cinéma français et international avec beaucoup de passion et de sensibilité.

Pour une meilleure compréhension de l’épisode, nous avons rassemblé leur témoignages en 5 grandes thématiques et les avons fait discuter autour de ces thèmes par groupe de 3.
Cet épisode a été réalisé avec l’aide précieuse d’Elodie Imbeau et de toute l’équipe du service pédagogique de la Cinémathèque Française.

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I. COMEDIES - 2’43
Louise - film refuge : La famille Tenenbaum (Wes Anderson, 2001)
Marine - refuges : Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (JP Jeunet, 2001) et Louis de Funès
Quentin - refuges : La La Land (D Chazelle, 2016) et les comédies musicales

II. ENFANCES - 18’48
Chloé - Refuge : les films de Jacques Tati
Eglantine - Refuge : Les demoiselles de Rochefort (J Demy, 1967)
Félix - Refuge : Hitchcock, Truffaut et plus particulièrement la saga Antoine Doinel

III. GRAND SPECTACLE - 33’20
Elias - Refuge : Ponyo sur la falaise (H Miyazaki, 2008)
Charlotte - Refuge : La La Land (D Chazelle, 2016)
Antonin - Refuge : Tokyo Fist (S Tsukamoto, 1995)

IV. FILMS-SAGAS - 44’58
Nathan - Refuge : la saga Harry Potter
Keyvan - Refuge : la saga Pirates des Caraïbes
Vlad - Refuge : Mad Max 2 : le défi (G. Miller, 1981)

V. REFUGES LIÉS AU CONTEXTE DE DECOUVERTE - 55’35
Violette - Refuge : L’éternité et un jour (T Angelopoulos, 1998)
Julie - Refuge : La saga Antoine Doinel et particulièrement L’amour en fuite (F Truffaut, 1979)
Clara - Refuge : Le monde de Charlie (S Chbosky, 2012)

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux
Remerciements spéciaux : Elodie Imbeau et les clubbers de L'Autre Cinéclub de la Cinémathèque Française

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Cinéphiles de notre temps 25 - "Sublimes mensonges" avec Antoine Barraud

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Antoine Barraud, réalisateur de films - notamment du récent Madeleine Collins - mais aussi producteur et fondateur de la société « House on fire », et enfin foisonnant cinéphile pour qui faire et regarder des films relève du même élan.
Amateur de cinéma expérimental autant que de gros blockbusters, notre invité fait le grand écart entre les courts métrages sublimes et sulfureux de James Bidgood, et le célèbre mélodrame Kramer contre Kramer (R. Benton) - avec la même passion. Adorateur de la figure du monstre, il dresse un large tableau du cinéma où le monstre n’est jamais loin - de Trouble every Day (C. Denis) à Incassable (N. Shyamalan) - où il est toujours en prise avec le réel, et où l’émotion du cinéma nait précisément de cette friction entre le monstrueux et une certaine réalité, voire banalité, du quotidien. Ce faisant, Antoine Barraud peint le portrait d’une cinéphilie gourmande, politique, joyeuse, sensible, où les films deviennent des véritables choc de vie, où les sublimes mensonges du cinéma deviennent des images résonnant avec une justesse infinie dans nos corps et dans nos esprits.

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I. PORTRAIT - 8'34

  • Un mensonge au cinéma : Le cinéma lui-même - 8'34
  • Une image fixe au cinéma : Le regard-caméra de Silvana Mangano dans Oedipe Roi (Pier Paolo Pasolini, 1967) - 14'30
  • Des monstres au cinéma : Les monstres “réalistes” de O Fantasma (J P Rodrigues, 2000), Trouble Every Day (Claire Denis, 2001), The Hole (Tsai Ming Liang, 1998) et Incassable (M Night Shyamalan, 2000) - 18’12

II. CIRCONSTANCES ET CONDITIONS DE VISIONNAGE - 23'46

  • Le premier festival de Cannes d’Antoine Barraud (comme spectateur adolescent) - 23’46
  • Le rapport d’Antoine Barraud à la salle de cinéma. - 26’45

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 31'53

  • Le fonctionnement de la mémoire cinéphile d’Antoine - 31’53
  • Un choc cinématographique enfantin fondateur : Greystoke (Hugh Hudson, 1984) - 39’38

CARTE BLANCHE - 45'03

  • Kramer contre Kramer (R. Benton, 1979)

IV. CINÉMA & TRANSMISSION - 51'41

  • Un film pour faire découvrir le cinéma expérimental : Pink Narcissus (James Bidgood, 1971)

REFUGE - 55'52
La filmographie de Vincente Minnelli

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux