Cinéphiles de notre temps

Cinéphiles de notre temps

La cinéphilie c'est fini ? Portraits de cinéphiles en tous genres à l'ère numérique.

Phane Montet et Clément Coucoureux

La cinéphilie c’est fini ? Phane Montet et Clément Coucoureux proposent des portraits de cinéastes, critiques, techniciens, programmateurs, exploitants…par le biais des films qu’ils aiment (ou non). Ensemble, ils discutent aussi de ce qui les obsède au cinéma, de la meilleure façon de transmettre des films, ou de la diversité des conditions de visionnage à l’ère numérique. Pour s’interroger sur ce terme imposant qu’est la “cinéphilie”, mais surtout, pour donner envie de voir des films !

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Cinéphiles de notre temps 38 - Prélude n°2, avec Yolande Zauberman (Préludes 2/2)

Ça y est, Cinéphiles de notre temps a 4 ans. Pour l’occasion, nous vous proposons non pas 1 mais 2 épisodes en partenariat avec la Plateformes** Préludes*, une plateforme montrant et restaurant les premiers gestes de cinéma. Nous avons donc rencontré deux cinéastes associées à **Préludes* : Lora Mure Ravaud et Yolande Zaubermann.

Yolande Zaubermann cinéaste jonglant allègrement avec la fiction (Moi Ivan, toi Abraham) et le documentaire (de Classified People au choc M) a ouvert une porte sur sa cinéphilie alors qu’elle est en montage de son nouveau film.
Celle qui a aujourd’hui besoin de découvrir inlassablement de nouveaux films revient avec nous sur quelques oeuvres qui, à tout jamais, l’ont marquée au point parfois de lui apprendre à vivre.
Durant notre entretien notre invitée se souvient avec légèreté de l’importance de la nouvelle vague dans sa vie, du choc enfantin de la nuit du chasseur ou de sa récente nuit blanche à visionner Angels in America. Gravité et joie n'étant jamais loin elle convoque également le terrible*** La vérification*** de Guerman et le pétillant To be or not to be de Lubitsch.

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I. PORTRAIT - 4’39
Un amour au cinéma : Les amants crucifiés (K. Mizoguchi, 1954) -
Une violence : The Killer inside me (M. Winterbottom, 2010) - 6’51
Une langue au cinéma : le Yiddish - 10’25
Une première fois : La nuit du chasseur (C. Laughton, 1955) - 13’20

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 15’14
Un court métrage marquant : Le roi David (L. Pinell, 2021)

III. MEMOIRE & SOMMEIL - 18’19
Un film à ne voir qu’en pleine nuit : la série Angels in America (M. Nichols, 2003)
Le rapport de Yolande à la nuit

CARTE BLANCHE - 22’41
A bout de souffle ‘(JL Godard, 1960)

IV. TRANSMISSION - 29’41
Un film brouillant les frontières entre documentaire et fiction : La vérification (A. Guerman, 1985)

REFUGE - 36’18
To be or not to be (E. Lubitsch)

EXTRAITS :
Le roi David, Lila Pinell - Ecce Films
Angels in America, main title - Thomas Newman - WMG (au nom de Nonesuch)
A bout de souffle, Jean-Luc Godard - Carlotta Films

CRÉDITS
Préludes : Merci à Louise Gerbelle et Thomas Carillon de la Plateforme Préludes
Patreons : un grand merci à Paul, Corentin, Irène, Dominique, Bernard et Clara pour leur soutien !
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Publié le par Phane Montet et Clément Coucoureux
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Cinéphiles de notre temps 37 - Prélude n°1, avec Lora Mure Ravaud (Préludes 1/2)

Ça y est, Cinéphiles de notre temps a 4 ans. Pour l’occasion, nous vous proposons non pas 1 mais 2 épisodes en partenariat avec la Plateformes** Préludes*, une plateforme montrant et restaurant les premiers gestes de cinéma. Nous avons donc rencontré deux cinéastes associées à **Préludes* : Lora Mure Ravaud et Yolande Zaubermann.

Lora Mure Ravaud a récemment marqué les esprit avec Euridice, Euridice, premier beau moyen métrage primé un peu partout, de Locarno à Brive. Attentive aux gestes, aux langues et aux corps comme cinéaste, elle l’est tout autant comme cinéphile. Durant notre entretien, notre invitée exhume quelques perles, comme L'âme soeur, du suisse Fredi Murer ou le doux porno Equation à un inconnu. Elle évoque également deux courts métrages aventureux (First Time et Jukebox) et nous emmène dans sa ville refuge, la cinégénique Rome.

Découvrez ici gratuitement de beaux premiers gestes de cinéma : https://preludes.fr

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I. PORTRAIT- 6’33
Un amour au cinéma : L’âme soeur (Fredi Murer, 1985) - 6’33
Une violence au cinéma : Le mépris (Jean-Luc Godard, 1963) - 11’30
Une langue au cinéma : la langue des films de Rohmer - 13’29
Une première fois au (dans) un cinéma : le premier fim pornographique en salle, Equation à un inconnu (Francis Savel, 1980) - 16’07

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 20’56
Un court métrage marquant vu en salle : Juke Box (Ilan Klipper, 2013)

III. MEMOIRE ET SOMMEIL - 25’53
Un film à ne voir qu’en pleine nuit : La Dolce Vita (F. Fellini, 1960) - 25’53
Des inspirations pour penser la pénombre au cinéma : Une femme sous influence (J. Cassavetes, 1974) et Les hauts de Hurlevent (Andrea Arnold, 2011) - 28’39

IV. CARTE BLANCHE - 31’28
First Time (the Time for all but sunset - violet) (Nicolaas Schmidt, 2021)

V. CINEMA & TRANSMISSION - 36’41
Des films abolissant la frontière entre fiction et documentaire : le travail de John Cassavetes

REFUGE - 43’12
L’italie

EXTRAITS :
Equation à un inconnu, Francis Savel
La Dolce Vita , Christophe, Jean-Michel Jarre, Francis Dreyfus Music SARL, a BMG Company
Une femme sous influence, John Cassavetes, Orly Films

CRÉDITS
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Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
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Cinéphiles de notre temps 36 - "Raconter des histoires" avec Annouchka De Andrade

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons la programmatrice et ancienne directrice du festival international du film d’Amiens, Annouchka de Andrade, également fille de la cinéaste Sarah Maldoror, pionnière du cinéma africain. Notre invitée plonge dans son enfance pour nous raconter ses premiers émois devant les films de Chaplin à la cinémathèque algérienne, son amitié avec le réalisateur Chris Marker, ou encore comment elle a découvert le fabuleux « Napoléon » d’Abel Gance en croyant voir le film d’Akira Kurosawa « Les 7 samouraïs ». Mêlant le cinéma et la Grande Histoire, Annouchka trace les contours d’une cinéphilie internationale, politique, et éminemment joyeuse et généreuse.

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I. PORTRAIT - 2'33

  • Des disparitions au cinéma : celle dans Hyènes (Djibril Diop Mambety, 1992), celle de Pier Paolo Pasolini - 2'33
  • Ce que cela fait d'être "fille de cinéaste" - 5'33
  • Un lieu de cinéma : L'école de cinéma San Antonio de los Baños à Cuba - 9'35

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 13'00

  • La forte impression de découvrir un film jamais vu auparavant : Si j'avais quatre dromadaires (Chris Marker, 1966) - 13'00
  • Des projections de cinéma rêvées : Une projection au bord du fleuve Magdalena en Colombie / Un ciné-bal de Hair (Milos Forman, 1979) - 19'24

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 24'42

  • Des films qui se mélangent à la vie d'Annouchka De Andrade : les films de sa mère Sarah Maldoror : Sambizanga (1972) et Des fusils pour Banta

CARTE BLANCHE - 34'11

  • Tosca (Benoît Jacquot, 2001)

IV. CINÉMA & TRANSMISSION - 45'19

  • Des films transmis à Annouchka par sa mère : Napoléon (Abel Gance, 1927) - 45'19
  • Des héritières de cinéma reprenant les combats de Sarah Maldoror - 48'14

REFUGE - 51'45

  • Koi Mil Gaya (Rakesh Roshan, 2003)

EXTRAITS :

  • Si j'avais quatre dromadaires, Chris Marker
  • Aquarius, Gil MacDermot, Top Pierson, SME (au nom de RCA Records Label)
  • Tosca, Benoît Jacquot - Giacomo Puccini, dirigé par Antonio Pappano
  • Koi Mil Gaya, Alka Yagnik, Udit Narayan, Sangeet Music Pvt. Ltd.

CRÉDITS
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Cinéphiles de notre temps 35 - "En quête d'utopies" avec Alice Leroy

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons l’enseignante-chercheuse, critique et programmatrice Alice Leroy, dont la plume est présente sur internet et dans les kiosques, notamment dans les pages des Cahiers du cinéma ou de Panthere Premiere. Du cinéma le plus expérimental de Stan Brakhage, Daïchi Saïto ou Barbara Rubin, aux séries les plus cultes (« The twilight Zone »), Alice Leroy nous emmène au coeur des films qui ont formé sa cinéphilie, avec précision et passion. Elle évoque la filmographie trop méconnue de la cinéaste Angela Schanelec, celle tous azimuts de Peter Watkins, ou encore celle, refuge, de Jonas Mekas - et ce faisant, elle dresse le portrait d’un cinéma en quête d’utopies.

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I. PORTRAIT - 4’55

  • Des corps au cinéma : Fantomas (Louis Feuillade, 1913)
  • Une foule au cinéma : celle de communards dans La commune (Peter Watkins,2000 ) - 9’47
  • Des territoires de cinéma : Earth Earth Earth (Daïchi Saito, 2021), Dog Star Man (Stan Brakhage, 1961-1964) - 15’41

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 19’24

  • Des films longtemps fantasmés : Candy Mountain (R. Frank, R. Wurlitzer, 1987), Running on empty (S. Lumet, 1988)

III. MEMOIRE & SOMMEIL - 27’22

  • Un fantôme de cinéma qui hante Alice : Etienne Gaspard Robertson et ses fantasmagorie au 18è siècle

CARTE BLANCHE - 32’50
Des places dans des villes (Angela Schanelec, 1997)

TRANSMISSION - 41’57

  • Un film à montrer aux Aliens : La série « La quatrième dimension » (Rod Serling, 1959-64) - 41’57
  • Un film pour « faire corps ensemble » : Christmas on earth (Barbara Rubin, 1963) - 47’50

REFUGES - 54’01
Lost lost lost (1976) et Walden (1968) de Jonas Mekas

EXTRAITS

  • Candy Mountain (R. Frank, R. Wurlitzer, 1987)
  • California, Joni Mitchell ; WMG (au nom de Warner Rhino Off Roster-Audio)
  • The Twilight Zone : générique
  • Walden (J. Mekas, 1976); éditions Re:voir

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Cinéphiles de notre temps 34 - "Une danse cosmique" avec Helio Pu

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Helio Pu, monteur, réalisateur, et acteur un petit peu parfois aussi.
Avec légèreté et mélancolie, et avec enthousiasme surtout, il nous a évoqué les films qui comptent pour lui comme autant « d’interstices de paradis » (pour reprendre le titre de son dernier film « Every heaven un between »).
De l’univers queer adolescent de Gregg Araki à l’univers queer SF des sœurs Wachowski, de la pellicule au glitch numérique, de l’expérimental (Koyaanisqatsi de G. Reggio) au plus mainstream (Spider Man 2 de Sam Raimi), Helio a déroulé une cinéphilie plurielle et inclusive en français, en cantonnais, en anglais, mais aussi en danse et en chansons.

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I. PORTRAIT - 3’29
Un costume au cinéma : ceux, queer et grunge, des films de Gregg Araki - 3'29
Un corps au cinéma : les corps virtuels et fluides de Matrix (Lilly & Lana Wachowski, 1999), le corps chimérique d’Hauru dans Le chateau ambulant (H. Miyazaki, 2004) - 6’22
Une langue au cinéma : le cantonnais dans les films de Wong Kar Wai, le français dans J’ai froid, j’ai faim (C. Akerman, 1984) - 11’26

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 16’53
Le rapport d’Helio à la pellicule et au numérique + le court-métrage Hotaru (William Laboury, 2015)

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 25’56
Une chanson de film qui le hante : Finale de Para One pour Naissance de pieuvres (Céline Sciamma, 2007) - 25'56
Des souvenirs d’enfance et d’adolescence dans des films : Nobody knows (Hirokazu Kore-Eda, 2004), Paranoid Park (Gus Van Sant, 2007) - 31’32

CARTE BLANCHE - 35’37
L'ouverture dansée de Climax (G. Noé, 2018)

IV. CINEMA & TRANSMISSION - 41’47
Un film à transmettre aux générations passées : Koyaanisqastsi (G. Reggio, 1987)
Un film qui a déplacé le regard d’Helio : Everything, everywhere, all at once (les Daniels, 2022) - 46’18

FILMS REFUGES - 53’39
Spider Man 2 (Sam Raimi, 200')

EXTRAITS

  • J'ai froid, j'ai faim (C. Akerman, 1984)
  • Cerrone, Supernature (instrumental CLIMAX edit), Because Music (au nom de Malligator Préférence)
  • Para One, Finale, Institutes
  • Philip Glass, Koyaanisqatsi, UMG Recordings inc

CRÉDITS
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Musique : Gabriel Rénier
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