Cinéphiles de notre temps

Cinéphiles de notre temps

La cinéphilie c'est fini ? Portraits de cinéphiles en tous genres à l'ère numérique.

Phane Montet et Clément Coucoureux

La cinéphilie c’est fini ? Phane Montet et Clément Coucoureux proposent des portraits de cinéastes, critiques, techniciens, programmateurs, exploitants…par le biais des films qu’ils aiment (ou non). Ensemble, ils discutent aussi de ce qui les obsède au cinéma, de la meilleure façon de transmettre des films, ou de la diversité des conditions de visionnage à l’ère numérique. Pour s’interroger sur ce terme imposant qu’est la “cinéphilie”, mais surtout, pour donner envie de voir des films !

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Cinéphiles de notre temps 27 - "Confessions d'un cinéphile" avec Vincent Le Port

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons le réalisateur et producteur Vincent Le Port qui sortait le 23 mars dernier son premier long métrage « Bruno Reidal, Confession d’un meurtrier », film marquant par sa beauté et son horreur. Pour dresser son portrait, nous sommes revenus ensemble sur les films charnières de son adolescence, des « Beaux Gosses » (R. Sattouf) à « Donnie Darko » (Richard Kelly) en passant par l’incroyable « Gerry » (G. Van Sant). Nous avons également parlé de la pellicule, qui l’accompagne autant dans sa fabrication de films que dans ses plaisirs de spectateur, avec les films de Kelly Reichardt et de Vincent Gallo. Notre invité a aussi évoqué son amour des comédies grinçantes, où il y a « quelque chose qui gratte », avec la version anglaise de la série « The Office » (Ricky Gervais, Stephen Merchant) - mais aussi la joie simple d’oeuvres comme le très beau « Rond est le monde » (Olivier Dekegel) ou le très récemment ressorti « Les Onze Fioretti de François d’Assise » (R. Rossellini).

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I. PORTRAIT - 6’07

  • Des adolescents au cinéma : Donnie Darko (Richard Kelly, 2001); Les beaux gosses (R. Sattouf, 2009) - 6’07
  • Des journaux intimes/confessions : Peau de cochon (Philippe Katerine, 2004); Un homme qui dort (B Queysanne, G Perec, 1974) - 9’56
  • Une région, un territoire : Le Lot dans Le plein pays (A. Boutet, 2009) - 13’28

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 17’44

  • Le souvenir d’un film en pellicule : The Brown Bunny (V. Gallo, 2003) - 18’07
  • Un film à voir dans une grotte ou un gouffre : Rond est le monde (O. Dekegel, 2013) - 21’25

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 23’30

  • Le souvenir d’un film charnière à l’adolescence : Gerry (Gus Van Sant, 2002) - 23’51
  • Le souvenir d’une BO de film revenant fréquemment en tête : la chanson "Popcorn" (Hot Butter) dans Ma première brasse (Luc Moullet, 1981) - 29’15

CARTE BLANCHE - 33’16
Certaines femmes (Kelly Reichardt, 2016)

IV. TRANSMISSION - 41’39
Un film auquel Vincent voudrait rendre hommage dans son travail : Les onze fiorettis de François d’Assise (R. Rossellini, 1950) - 42’27

REFUGES - 47’25

  • I…dreaming (Stan Brakhage, 1988)
  • The Office UK (Ricky Gervais, Stephen Merchant, 2001)
  • The Master (Paul Thomas Anderson, 2012)

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 26 - Les films refuges de "L'Autre Ciné-club" (Cinémathèque Française)

Dans ce nouvel épisode nous fêtons les 3 ans d’existence de Cinéphiles de notre temps et nous n’accueillons pas un mais 15 invité·es. Pour nos trois ans, nous sommes allés à la rencontre de jeunes cinéphiles âgés de 15 à 22 ans qui font partie de l’Autre ciné-club de la cinémathèque française, pour leur demander quel était leur film refuge.
Chloé, Eglantine, Felix, Elias, Charlotte, Antonin, Keyvan, Nathan, Vlad, Louise, Marine, Quentin, Clara, Violette et Julie ont joué le jeu de nos entretiens et nous ont révélé un pan de leur cinéphilie à travers la description de leur film-refuge - en revenant sur ce que voulait dire « refuge » pour eux. De La La Land à la filmographie de Jacques Tati, en passant par la saga Doinel et au film d’horreur Tokyo Fist, nos jeunes cinéphiles on traversé tout un pan du cinéma français et international avec beaucoup de passion et de sensibilité.

Pour une meilleure compréhension de l’épisode, nous avons rassemblé leur témoignages en 5 grandes thématiques et les avons fait discuter autour de ces thèmes par groupe de 3.
Cet épisode a été réalisé avec l’aide précieuse d’Elodie Imbeau et de toute l’équipe du service pédagogique de la Cinémathèque Française.

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I. COMEDIES - 2’43
Louise - film refuge : La famille Tenenbaum (Wes Anderson, 2001)
Marine - refuges : Le fabuleux destin d’Amélie Poulain (JP Jeunet, 2001) et Louis de Funès
Quentin - refuges : La La Land (D Chazelle, 2016) et les comédies musicales

II. ENFANCES - 18’48
Chloé - Refuge : les films de Jacques Tati
Eglantine - Refuge : Les demoiselles de Rochefort (J Demy, 1967)
Félix - Refuge : Hitchcock, Truffaut et plus particulièrement la saga Antoine Doinel

III. GRAND SPECTACLE - 33’20
Elias - Refuge : Ponyo sur la falaise (H Miyazaki, 2008)
Charlotte - Refuge : La La Land (D Chazelle, 2016)
Antonin - Refuge : Tokyo Fist (S Tsukamoto, 1995)

IV. FILMS-SAGAS - 44’58
Nathan - Refuge : la saga Harry Potter
Keyvan - Refuge : la saga Pirates des Caraïbes
Vlad - Refuge : Mad Max 2 : le défi (G. Miller, 1981)

V. REFUGES LIÉS AU CONTEXTE DE DECOUVERTE - 55’35
Violette - Refuge : L’éternité et un jour (T Angelopoulos, 1998)
Julie - Refuge : La saga Antoine Doinel et particulièrement L’amour en fuite (F Truffaut, 1979)
Clara - Refuge : Le monde de Charlie (S Chbosky, 2012)

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux
Remerciements spéciaux : Elodie Imbeau et les clubbers de L'Autre Cinéclub de la Cinémathèque Française

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Cinéphiles de notre temps 25 - "Sublimes mensonges" avec Antoine Barraud

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Antoine Barraud, réalisateur de films - notamment du récent Madeleine Collins - mais aussi producteur et fondateur de la société « House on fire », et enfin foisonnant cinéphile pour qui faire et regarder des films relève du même élan.
Amateur de cinéma expérimental autant que de gros blockbusters, notre invité fait le grand écart entre les courts métrages sublimes et sulfureux de James Bidgood, et le célèbre mélodrame Kramer contre Kramer (R. Benton) - avec la même passion. Adorateur de la figure du monstre, il dresse un large tableau du cinéma où le monstre n’est jamais loin - de Trouble every Day (C. Denis) à Incassable (N. Shyamalan) - où il est toujours en prise avec le réel, et où l’émotion du cinéma nait précisément de cette friction entre le monstrueux et une certaine réalité, voire banalité, du quotidien. Ce faisant, Antoine Barraud peint le portrait d’une cinéphilie gourmande, politique, joyeuse, sensible, où les films deviennent des véritables choc de vie, où les sublimes mensonges du cinéma deviennent des images résonnant avec une justesse infinie dans nos corps et dans nos esprits.

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I. PORTRAIT - 8'34

  • Un mensonge au cinéma : Le cinéma lui-même - 8'34
  • Une image fixe au cinéma : Le regard-caméra de Silvana Mangano dans Oedipe Roi (Pier Paolo Pasolini, 1967) - 14'30
  • Des monstres au cinéma : Les monstres “réalistes” de O Fantasma (J P Rodrigues, 2000), Trouble Every Day (Claire Denis, 2001), The Hole (Tsai Ming Liang, 1998) et Incassable (M Night Shyamalan, 2000) - 18’12

II. CIRCONSTANCES ET CONDITIONS DE VISIONNAGE - 23'46

  • Le premier festival de Cannes d’Antoine Barraud (comme spectateur adolescent) - 23’46
  • Le rapport d’Antoine Barraud à la salle de cinéma. - 26’45

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 31'53

  • Le fonctionnement de la mémoire cinéphile d’Antoine - 31’53
  • Un choc cinématographique enfantin fondateur : Greystoke (Hugh Hudson, 1984) - 39’38

CARTE BLANCHE - 45'03

  • Kramer contre Kramer (R. Benton, 1979)

IV. CINÉMA & TRANSMISSION - 51'41

  • Un film pour faire découvrir le cinéma expérimental : Pink Narcissus (James Bidgood, 1971)

REFUGE - 55'52
La filmographie de Vincente Minnelli

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 24 - "Au delà de la fiction" avec Nathalie Richard

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Nathalie Richard, actrice devant la caméra et comédienne sur les planches depuis plus de 40 ans, habitant le cinéma français et d’ailleurs à travers plus de 60 films, ayant collaboré avec des cinéastes aussi différents que Jacques Rivette, Bertrand Mandico, Catherine Corsini et Mickael Haneke. Cette cinéphile enthousiaste et généreuse nous plonge dans un cinéma d’antan, entre le  Zero de conduite de Vigo, le **Gertrud  de Dreyer, ou encore les danses aériennes de Fred Astaire. Elle nous raconte l’enfance d’un cinéma qui l’habite toujours, tel des spectres, en faisant résonner ensemble des films comme Le Colonel Chabert de René Le Hénaff avec le Memoria d’A.Weerasethakul, et bien d’autres encore.
Enfin, attachée aux voix du cinéma et à la pensée qui y est liée, elle nous parle des voix qui la guident dans son métier d’actrice autant que dans son plaisir de spectatrice - et qui ont marqué d’une manière ou d’une autre l’histoire du cinéma : d’Orson Wells à James Mason, en passant par Ingrid Bergman et Delphine Seyrig.

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I. PORTRAIT – 5’26

  • Une voix : celles de James Mason, Orson Wells, Ingrid Bergman, Barbara Stanwyck… - 5’26
  • Deux répliques : “Je suis le colonel Chabert” (“Le colonel Chabert”, R Le Hénaff, 1943), “Nobody is perfect” (“Certains l’aiment chaud”, B Wilder, 1959) - 11’08
  • Un corps dansant : Fred Astaire - 15’14

II. CIRCONSTANCES ET CONDITIONS DE VISIONNAGE - 19’00

  • Le rapport de Nathalie à la pellicule et au numérique - 19’00
  • Un film à écouter : Zéro de conduite (Jean Vigo, 1933) - 24’24

III. MEMOIRE & SOMMEIL- 28’17

  • Un film donnant l’impression d’être dans un rêve : Gertrud (C.T Dreyer, 1964) - 28’17
  • Un film pour la nuit : Le dernier des hommes (F.W Murnau, 1924) - 34’39

CARTE BLANCHE - 36’09
Mirage de la vie (D. Sirk, 1959)

IV. CINEMA & TRANSMISSION - 44’22
Des films captant “l’ère du temps” : Memoria (A. Weerasethakul, 2021), Melancholia (Lars von Trier, 2011), Salo (PP Pasolini, 1975), la filmographie de Wang Bing

REFUGES - 54’21
Les voix des actrices Brigitte Mira et Delphine Seyrig

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Mixage : Hugo Cohen
Graphisme : Lucie Alvado
Création, animation, réalisation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 23 - "Prendre un moment" avec Lou Howard

Dans ce nouvel épisode, nous recevons Lou Howard, actrice, comédienne de doublage, youtubeuse, et musicienne. Cette cinéphile d’une nouvelle génération nous parle de ses films boussoles qui ont construit son rapport au cinéma, entre les oeuvres de Quentin Tarantino, et notamment les films « Kill Bill », les comédies musicales « La La Land », « A star is Born » et « Dirty Dancing », ou encore le mélancolique film de Tim Burton « Big Fish ».
Parmi ces oeuvres qui composent sa cinéphilie, notre invitée revient plus en profondeur sur sa vision du cinéma : comment celle-ci s’est construite à travers différents formats - de la salle de cinéma aux vidéos YouTube, en passant par la série - et comment son métier de comédienne a pu influencer son expérience de spectatrice. Le cinéma est, pour notre invitée (et pour beaucoup on le croit) avant tout un moment privilégié avec une histoire et un travail collectif, qu’il est bon de chérir et de préserver.

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I. PORTRAIT - 4'08

  • Une mère au cinéma : Beatrix Kiddo dans Kill Bill (Q. Tarantino, 2003-2004) - 4'36
  • Une voix : celle de Judy Garland dans A star is born (G. Cukor, 1954) - 7'14
  • Une couleur : le jaune des costumes dans Kill Bill et La La Land (D. Chazelle, 2016)- 9'56

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 13'52

  • Un film donnant l'envie de danser : Dirty Dancing (E. Ardolino, 1987)
  • L'impact de YouTube sur la cinéphilie et le travail de Lou - 16'37

III. MEMOIRE & SOMMEIL - 23'53

  • Une réplique préférée : la fin de Big Fish (T. Burton, 2003) - 24'16
  • Une scène que Lou aurait aimé rêver : le combat final de Kill Bill, vol.1 (Q. Tarantino, 2003)- 27'16

CARTE BLANCHE - 32'04
La fin de Fleabag (Phoebe Waller Bridge, 2016-2019)

IV. CINEMA & TRANSMISSION - 41'54

  • Un film détesté à recommander : Blade Runner (R. Scott, 1982)- 42'22
  • Une bande originale à faire découvrir : Tenacious D in : the pick of destiny (Liam Lynch, 2006)- 48'15

FILM REFUGE - 51'19
La trilogie Le Seigneur des Anneaux (Peter Jackson, 2001-2003) en VO et VF

REMERCIEMENTS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux