Cinéphiles de notre temps

Cinéphiles de notre temps

La cinéphilie c'est fini ? Portraits de cinéphiles en tous genres à l'ère numérique.

Phane Montet et Clément Coucoureux

La cinéphilie c’est fini ? Phane Montet et Clément Coucoureux proposent des portraits de cinéastes, critiques, techniciens, programmateurs, exploitants…par le biais des films qu’ils aiment (ou non). Ensemble, ils discutent aussi de ce qui les obsède au cinéma, de la meilleure façon de transmettre des films, ou de la diversité des conditions de visionnage à l’ère numérique. Pour s’interroger sur ce terme imposant qu’est la “cinéphilie”, mais surtout, pour donner envie de voir des films !


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Cinéphiles de notre temps 34 - "Une danse cosmique" avec Helio Pu

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Helio Pu, monteur, réalisateur, et acteur un petit peu parfois aussi.
Avec légèreté et mélancolie, et avec enthousiasme surtout, il nous a évoqué les films qui comptent pour lui comme autant « d’interstices de paradis » (pour reprendre le titre de son dernier film « Every heaven un between »).
De l’univers queer adolescent de Gregg Araki à l’univers queer SF des sœurs Wachowski, de la pellicule au glitch numérique, de l’expérimental (Koyaanisqatsi de G. Reggio) au plus mainstream (Spider Man 2 de Sam Raimi), Helio a déroulé une cinéphilie plurielle et inclusive en français, en cantonnais, en anglais, mais aussi en danse et en chansons.

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I. PORTRAIT - 3’29
Un costume au cinéma : ceux, queer et grunge, des films de Gregg Araki - 3'29
Un corps au cinéma : les corps virtuels et fluides de Matrix (Lilly & Lana Wachowski, 1999), le corps chimérique d’Hauru dans Le chateau ambulant (H. Miyazaki, 2004) - 6’22
Une langue au cinéma : le cantonnais dans les films de Wong Kar Wai, le français dans J’ai froid, j’ai faim (C. Akerman, 1984) - 11’26

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 16’53
Le rapport d’Helio à la pellicule et au numérique + le court-métrage Hotaru (William Laboury, 2015)

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 25’56
Une chanson de film qui le hante : Finale de Para One pour Naissance de pieuvres (Céline Sciamma, 2007) - 25'56
Des souvenirs d’enfance et d’adolescence dans des films : Nobody knows (Hirokazu Kore-Eda, 2004), Paranoid Park (Gus Van Sant, 2007) - 31’32

CARTE BLANCHE - 35’37
L'ouverture dansée de Climax (G. Noé, 2018)

IV. CINEMA & TRANSMISSION - 41’47
Un film à transmettre aux générations passées : Koyaanisqastsi (G. Reggio, 1987)
Un film qui a déplacé le regard d’Helio : Everything, everywhere, all at once (les Daniels, 2022) - 46’18

FILMS REFUGES - 53’39
Spider Man 2 (Sam Raimi, 200')

EXTRAITS

  • J'ai froid, j'ai faim (C. Akerman, 1984)
  • Cerrone, Supernature (instrumental CLIMAX edit), Because Music (au nom de Malligator Préférence)
  • Para One, Finale, Institutes
  • Philip Glass, Koyaanisqatsi, UMG Recordings inc

CRÉDITS
Patreons : un grand merci à Paul, Corentin, Irène, Dominique, Bernard et Clara pour leur soutien !
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 33 - "Comme un grand rêve" avec Pacôme Thiellement

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Pacôme Thiellement, critique-écrivain-essayiste-cinéaste ou - en un mot - exégète professionnel (la définition de ce mot est dans l’épisode).
Tel Colin Maillard, le personnage joué par Jean-Pierre Léaud dans Out 1 (l'un de ses cinéastes de chevet), Pacôme a enquêté avec nous sur sa cinéphilie. Affable et agile, il a convoqué les transes de Zulawski ("Possession"), les ténèbres intérieures de Lynch ("Inland Empire") ou encore la belle amitié de Céline et Julie ("Céline et Julie vont en bateau"). Partant de ce cocktails de références enivrant, il nous a parlé de sa mémoire et de ses habitudes de spectateur nocturne et nous a plongé dans un grand rêve...

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I. Portrait – 4’34

  • Un·e enquêteur·euse au cinéma ? Colin Maillard dans Out 1 (Jacques Rivette, 1971) - 4'34
  • Une transe au cinéma ? Possession (Andrzej Zulawski, 1981) - 9’38
  • Un amour au cinéma ? Jamais plus toujours (Yannick Bellon, 1976) - 13’33

II. Circonstances & conditions de visionnage - 18’51

  • Un film que à projeter lors d’une cérémonie religieuse/païenne/sacrée dans le cinéma abandonné de Charm el-Cheikh ? Fata Morgana (Werner Herzog, 1971) - 18'51
  • Une salle de prédilection : l’Archipel où se tient le cinéclub de Pacôme Thiellement, “les dimanches de Charm El-Cheikh" 22’27

III. Mémoire & Sommeil - 24’50

  • Existe-t-il un film que vous arrivez à oublier pour toujours le redécouvrir avec un oeil nouveau ? Le monde sur le fil (R.W Fassbinder, 1973) - 24’50
  • Un film devant lequel vous vous êtes endormi et dont vous auriez rêvé ? L'avant-dernier épisode de la série The Leftovers (D. Lindelof, T. Perrotta, 2014-2017) 30’40

Carte Blanche - 34’49
La fin d’Inland Empire (David Lynch, 2006)

IV. Cinéma & Transmission - 42’33

  • Pourquoi internet n’est pas forcément un espace privilégié pour parler de cinéma - 42’33
  • Le film à transmettre aux générations futures ? After Blue de Bertrand Mandico - 47’42

Film refuge - 51’11
Céline et Julie vont en bateau (Jacques Rivette, 1974)

EXTRAITS :

  • Out 1, Jacques Rivette (Carlotta Films)
  • Le monde sur le film, R.W Fassbinder (Carlotta Films)
  • Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette (Potemkine Films)
  • Sinnerman, Nina Simone

CRÉDITS
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Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 32 - "Le cinéma au présent" avec Patricia Mazuy

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons la cinéaste Patricia Mazuy, dont le dernier film « Bowling Saturne » est sorti mercredi 26 octobre 2022 au cinéma. Tel un cow boy ou une catcheuse - sortie tout droit d’un de ses films fétiches « Deux filles au tapis » (R. Aldrich) - notre invitée a mené l’entretien avec une énergie brute, sans fioriture. Passant de l’éclatante séquence d’ouverture de « Il était une fois la révolution » (S.Leone) à la douceur et la précision des plans de « Certain Women » (K. Reichardt), en passant par l’humour parfois glaçant des comédies italiennes de Dino Risi et Comencini, Patricia Mazuy fait état d’un cinéma en prise avec le présent, dont l’actualité nous bouleverse, nous questionne et nous tient en haleine, hagard, jusqu’aux dernières minutes.

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I. PORTRAIT - 5'06
Des animaux de cinéma : les tortues et les crocodiles - 5'06
Un acte de violence au cinéma : la mort - 6'52
Un type de paysage au cinéma : les forêts de feuillus - 8'53

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 10'14
Un film à voir au coeur de la nuit : Deux filles au tapis (Robert Aldrich, 1980) - 10'14
Patricia Mazuy à propos de l'argentique, du numérique et de la façon de filmer la nuit au cinéma - 12'23

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 15'22
Une musique de film qui vous hante : Le bon, la brute et le truand (Ennio Morricone); tout Nino Rota; la chanson du Privé (John Williams) - 15'22
Des films pour ne pas s'endormir : les comédies sociales italiennes en général et Le grand embouteillage (L. Comencini, 1979) en particulier - 16'39

IV. CARTE BLANCHE - 20'45
L'ouverture d'Il était une fois la révolution (Sergio Leone, 1971)

V. CINEMA & TRANSMISSION - 27'48
Des westerns à transmettre aux générations futurs : La chevauchée des bannis (André de Toth, 1958); L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962) - 27'48
Un film pour "rester vertical" : Certaines femmes (Kelly Reichardt, 2016)

REFUGE - 34'50
Habemus Papam (Nanni Moretti, 2011)

EXTRAITS :
Deux filles au tapis (Robert Aldrich, 1981)
Il était une fois la révolution (Sergio Leone, 1971), Carlotta Films

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Cinéphiles de notre temps 31 - "Eloge de la vitesse" avec Paul Rigoux

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons le jeune réalisateur et ami cinéphile Paul Rigoux, auteur du bien nommé film "Rapide", pour évoquer une thématique spéciale au cinéma : celle du temps.
Des films à la lenteur magnifique à ceux qui donnent envie de courir vite, des lunettes profilées de la trilogie Matrix au studio d’enregistrement de « Memoria », notre invité nous offre une traversée du temps à travers les films qui ont marqué sa vie. Nous discutons ensemble des films de train, et de la surprenante salle de cinéma que peut constituer un voyage en train, mais aussi de l’importance de la musique dans notre perception du temps au cinéma. Car s’il est bien un moment où le temps se transforme, c’est celui du cinéma, des films et de notre visionnage de ceux- ci.

Extraits :
« Rapide », Paul Rigoux (production Le Grec, 2022)
« Les harmonies Werckmeister », Béla Tarr

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I. PORTRAIT - 4'24

  • Une histoire d'amour rapide/lente : Before Sunrise (R. Linklater, 1995) - 4'24
  • Des course-poursuites : Mad Max : Fury Road (G. Miller, 2015) / Fais-moi plaisir (E. Mouret, 2009)
  • Un objet rapide : les lunettes de Neo dans Matrix (Lana et Lilly Wachowski, 1999)

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 13'37
Un film qui donne envie de courir vite : Annette (Leox Carax, 2021)
La perception temporelle des films en fonction de leur mode de visionnage - 16’47
De l’importance de voir des films dans le train - 19’53

III. CARTE BLANCHE SPECIALE LENTEUR - 23'36
Une séquence magnifiquement longue : l’ouverture des Harmonies Werckmeister (Béla Tarr, 2000)
Une séquence que Paul souhaiterait ralentir : la recherche du son dans la salle de mixage de Memoria (A. Weerasethakul, 2021) - 29’48

IV. MUSIQUES - 34'26
Une BO qui arrête le temps : I’ve seen it all de Björk (Dancer in the dark, Lars von Trier, 2000) - 34’26
Une BO qui accélère le temps : la musique de Oneothrix point never pour Good Time (Les Frères Safdie, 2017) - 38’11

REFUGE - 41’08
Un film où le temps est parfait : Paterson (Jim Jarmusch, 2016)

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Graphisme : Lucie Alvado
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Cinéphiles de notre temps 30 - "Une vie de cinéaste" avec Dominique Cabrera

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons la réalisatrice Dominique Cabrera. L’esprit affuté et enthousiaste, elle nous partage les films qui ont marqué sa cinéphilie et son envie de faire des films, de son enfance bordée par Charlie Chaplin et John Ford, jusqu’à l’âge adulte marqué par d’autres cinéastes, comme l’italien Vittorio de Seta qu’elle a eu la chance de rencontrer. En plongeant dans les méandres de sa mémoire, elle en ressort avec des bouts de son et d’images, notamment des films de Jean Renoir, dont la musicalité des voix l’émerveille. Ce rapport au son et à la musique guide tout son parcours et notre entretien, de Jean Renoir à Jaques Demy en passant par Alain Resnais et Paul Vecchiali, pour faire entendre une vie de cinéaste.

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I. PORTRAIT-5’50

  • Un visage/regard au cinéma ? Harriet Andersson dans Monika (I. Bergman, 1953) - 5’50
  • Un immeuble / une maison au cinéma ? La maison qui ne cesse de se transformer, les immeubles, les intérieurs, l’espace du film dans Muriel ou le temps d’un retour (Alain Resnais, 1963); La maison familiale dans les films de Pialat; Les immeubles de Berlin en ruines dans Allemagne année Zéro (R. Rosselini, 1948) - 12’05
  • Un geste du quotidien au cinéma ? La façon de parler et de bouger des interprètes de Toni (1935) et de Partie de campagne (1946) de Jean Renoir - 21’45

II. MEMOIRE & SOMMEIL - 26’44
Enfance et adolescence de la cinéphilie de Dominique Cabrera : de son rapport à la TV à sa découverte de la salle de cinéma. De John Ford à Jean-Luc Godard

III. CINEMA & TRANSMISSION - 38’44
Un film à transmettre aux générations futures ? Bandits à Orgosolo (Vittorio de Seta, 1961)

FILM REFUGE - 46’57
Une chambre en ville (Jacques Demy,1982) + Corps à Coeur (Paul Vecchiali, 1979)

ARCHIVES
La grande illusion, Jean Renoir (Théâtre du temple Distribution)
Muriel ou le temps d'un retour, Alain Resnais (Potemkine)

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