Cinéphiles de notre temps

Cinéphiles de notre temps

La cinéphilie c'est fini ? Portraits de cinéphiles en tous genres à l'ère numérique.

Phane Montet et Clément Coucoureux

La cinéphilie c’est fini ? Phane Montet et Clément Coucoureux proposent des portraits de cinéastes, critiques, techniciens, programmateurs, exploitants…par le biais des films qu’ils aiment (ou non). Ensemble, ils discutent aussi de ce qui les obsède au cinéma, de la meilleure façon de transmettre des films, ou de la diversité des conditions de visionnage à l’ère numérique. Pour s’interroger sur ce terme imposant qu’est la “cinéphilie”, mais surtout, pour donner envie de voir des films !

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Cinéphiles de notre temps 30 - "Une vie de cinéaste" avec Dominique Cabrera

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons la réalisatrice Dominique Cabrera. L’esprit affuté et enthousiaste, elle nous partage les films qui ont marqué sa cinéphilie et son envie de faire des films, de son enfance bordée par Charlie Chaplin et John Ford, jusqu’à l’âge adulte marqué par d’autres cinéastes, comme l’italien Vittorio de Seta qu’elle a eu la chance de rencontrer. En plongeant dans les méandres de sa mémoire, elle en ressort avec des bouts de son et d’images, notamment des films de Jean Renoir, dont la musicalité des voix l’émerveille. Ce rapport au son et à la musique guide tout son parcours et notre entretien, de Jean Renoir à Jaques Demy en passant par Alain Resnais et Paul Vecchiali, pour faire entendre une vie de cinéaste.

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I. PORTRAIT-5’50

  • Un visage/regard au cinéma ? Harriet Andersson dans Monika (I. Bergman, 1953) - 5’50
  • Un immeuble / une maison au cinéma ? La maison qui ne cesse de se transformer, les immeubles, les intérieurs, l’espace du film dans Muriel ou le temps d’un retour (Alain Resnais, 1963); La maison familiale dans les films de Pialat; Les immeubles de Berlin en ruines dans Allemagne année Zéro (R. Rosselini, 1948) - 12’05
  • Un geste du quotidien au cinéma ? La façon de parler et de bouger des interprètes de Toni (1935) et de Partie de campagne (1946) de Jean Renoir - 21’45

II. MEMOIRE & SOMMEIL - 26’44
Enfance et adolescence de la cinéphilie de Dominique Cabrera : de son rapport à la TV à sa découverte de la salle de cinéma. De John Ford à Jean-Luc Godard

III. CINEMA & TRANSMISSION - 38’44
Un film à transmettre aux générations futures ? Bandits à Orgosolo (Vittorio de Seta, 1961)

FILM REFUGE - 46’57
Une chambre en ville (Jacques Demy,1982) + Corps à Coeur (Paul Vecchiali, 1979)

ARCHIVES
La grande illusion, Jean Renoir (Théâtre du temple Distribution)
Muriel ou le temps d'un retour, Alain Resnais (Potemkine)

CRÉDITS
Patreons : un grand merci à Paul, Corentin, Irène, Dominique, Bernard et Clara pour leur soutien !
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 29 - "La conquête de l'amour" avec Charlotte Garson (Les Cahiers du Cinéma)

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons Charlotte Garson, critique de cinéma et rédactrice en chef adjointe aux Cahiers du Cinéma - et c’est assez important de le noter car c’est la première femme à occuper ce poste depuis la création de ladite revue.
A notre micro, elle se confie et s'interroge sur son goût pour le cinéma dit "classique" (de Renoir à Pialat en passant Leo McCarey) et sur la meilleure façon de transmettre ces "chefs-d'oeuvre", à l'écrit, mais aussi à l'oral, dans les salles, au contact des spectateur·ices.
Nous avons aussi parlé de son amour pour la critique parlée et pour la radio (média éminemment cinématographique).
Et enfin - et surtout - nous avons parlé d'amour tout court sous bien des formes, du trouple de "Sérénade à trois" (Lubitsch) à la romance ultime "Elle et Lui", sans oublier "A nos amours" (Pialat), dont elle n'est jamais revenue.

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I. PORTRAIT - 4'58

  • Une rencontre amoureuse : Sérénade à trois (E. Lubitsch, 1933) - 4'58
  • Des adolescentes : les trois personnages de De l’influence des rayons Gamma sur le comportement des marguerites (P. Newmann, 1972) - 7'50
  • Des films avec Cary Grant : Elle et lui, (Leo Mc Carey, 1957) / Les enchaînés (Hitchcock, 1946) - 14'32

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 20'08

  • Un film d'été : A nos amours (M. Pialat, 1983) - 20'08
  • Un film que Charlotte Garson rêve de (re)voir en salle uniquement : les premiers Capra - 26'16

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 28'51

  • La mémoire de spectatrice de Charlotte Garson - 28'51
  • Pourquoi "voir des films se substitue à l'activité de rêver" selon Charlotte Garson - 32'38

CARTE BLANCHE - 34'47
La grande illusion (Jean Renoir, 1937) : quand les prisonniers reçoivent une malle de vêtements féminins.

IV. CINÉMA & TRANSMISSION - 42'06

  • La passion de Charlotte Garson pour la radio et la critique parlée - 42'06
  • Des films "classiques" à transmettre aux générations futures - 49'06

REFUGE(S) - 59'12

  • Elle et Lui (Leo McCarey, 1939) + Elle et Lui (Leo McCarey, 1957)

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 28 - "Un endroit vague" avec Luce Grosjean (Miyu)

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons Luce Grosjean, distributrice chez Miyu, société de productions de films d’animations, et plus particulièrement de courts métrages d’animation. Evoquant aussi bien les « films de viande » (films en prises de vue réelle) que les films d’animations, Luce nous parle de son amour pour la couleur verte de « Vertigo » (A. Hitchkock), les scènes traumatisantes et les making off de N. Shyamalan dans « Le Sixième sens », et la fluidité du très beau « The Social Network »(D. Fincher) - à consommer surtout en cas de turbulences aériennes. Revenant ensuite à sa cinéphilie adolescente, notre invitée décrit sa première rencontre avec l’inclassable film de C. Marker « Sans Soleil » qui représente cet « endroit vague » où peu d’informations nous sont donnés mais où - si on veut bien l’accepter - le cinéma nous emmène dans un ailleurs perturbant, sublime, et surprenant.

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I. PORTRAIT - 3'55

  • Un geste violent au cinéma ? La séquence de la plaquette de beurre du Dernier Tango à Paris (B. Bertolucci, 1972) - 3’55
  • Une couleur au cinéma ? Le vert de Vertigo (A. Hitchcock, 1958) - 9’29
  • Un corps au cinéma ? Celui de Brigitte Bardot, dans le Mépris (J-L Godard, 1963 )- 13’40

II. CIRCONSTANCES ET CONDITIONS DE VISIONNAGE - 16’19

  • Le rapport de Luce à internet comme espace de partage (ou non) 16’19
  • La découverte d’un cinéaste d’animation sur internet : Nikita Diakur pour son film Ugly - 18’03
  • Un court métrage qu’il ne faudrait voir qu'en salle ? La chute (B. Labbé, 2018) - 24’45

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 28'46

  • Des images aux sources de l'engagement féministe de Luce ? - 28'46
  • Un film venu troublé le sommeil de Luce - Sixième sens (M. Night Shyamalan, 1999)

CARTE BLANCHE - 38'05
Sans Soleil (Chris Marker, 1983)

IV. CINÉMA & TRANSMISSION - 46'41
Un film qui vous aiderait à dire : le cinéma d’animation c’est du cinéma, et ce n’est pas que pour les enfants ? Acid Rain (Tomek Popakul, 2019) - 46'41
Un film à transmettre aux générations futures ? Souvenir Souvenir (B. Dubois, 2020) - 53'24

REFUGES - 56'01
The Social Network (D. Fincher, 2010)
Les Demoiselles de Rochefort (J. Demy, 1967)

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux
Remerciements spéciaux : Nolwenn Thivault

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Pastille 7 - "La tierce des paumés" (JB Alazard) par Vincent Le Port

Cinéphiles de notre temps est heureux de vous offrir une pastille exclusive !
Dans cet épisode bonus, notre dernier invité en date, Vincent Le Port, raconte pourquoi il a tant aimé produire La Tierce des paumés, trilogie documentaire de son ami et monteur Jean-Baptiste Alazard.

Pour plus d'infos, n'hésitez pas à vous rendre sur le site de leur société de production Stank : http://stank.fr

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Cinéphiles de notre temps 27 - "Confessions d'un cinéphile" avec Vincent Le Port

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons le réalisateur et producteur Vincent Le Port qui sortait le 23 mars dernier son premier long métrage « Bruno Reidal, Confession d’un meurtrier », film marquant par sa beauté et son horreur. Pour dresser son portrait, nous sommes revenus ensemble sur les films charnières de son adolescence, des « Beaux Gosses » (R. Sattouf) à « Donnie Darko » (Richard Kelly) en passant par l’incroyable « Gerry » (G. Van Sant). Nous avons également parlé de la pellicule, qui l’accompagne autant dans sa fabrication de films que dans ses plaisirs de spectateur, avec les films de Kelly Reichardt et de Vincent Gallo. Notre invité a aussi évoqué son amour des comédies grinçantes, où il y a « quelque chose qui gratte », avec la version anglaise de la série « The Office » (Ricky Gervais, Stephen Merchant) - mais aussi la joie simple d’oeuvres comme le très beau « Rond est le monde » (Olivier Dekegel) ou le très récemment ressorti « Les Onze Fioretti de François d’Assise » (R. Rossellini).

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I. PORTRAIT - 6’07

  • Des adolescents au cinéma : Donnie Darko (Richard Kelly, 2001); Les beaux gosses (R. Sattouf, 2009) - 6’07
  • Des journaux intimes/confessions : Peau de cochon (Philippe Katerine, 2004); Un homme qui dort (B Queysanne, G Perec, 1974) - 9’56
  • Une région, un territoire : Le Lot dans Le plein pays (A. Boutet, 2009) - 13’28

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 17’44

  • Le souvenir d’un film en pellicule : The Brown Bunny (V. Gallo, 2003) - 18’07
  • Un film à voir dans une grotte ou un gouffre : Rond est le monde (O. Dekegel, 2013) - 21’25

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 23’30

  • Le souvenir d’un film charnière à l’adolescence : Gerry (Gus Van Sant, 2002) - 23’51
  • Le souvenir d’une BO de film revenant fréquemment en tête : la chanson "Popcorn" (Hot Butter) dans Ma première brasse (Luc Moullet, 1981) - 29’15

CARTE BLANCHE - 33’16
Certaines femmes (Kelly Reichardt, 2016)

IV. TRANSMISSION - 41’39
Un film auquel Vincent voudrait rendre hommage dans son travail : Les onze fiorettis de François d’Assise (R. Rossellini, 1950) - 42’27

REFUGES - 47’25

  • I…dreaming (Stan Brakhage, 1988)
  • The Office UK (Ricky Gervais, Stephen Merchant, 2001)
  • The Master (Paul Thomas Anderson, 2012)

CRÉDITS
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
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