Cinéphiles de notre temps

Cinéphiles de notre temps

La cinéphilie c'est fini ? Portraits de cinéphiles en tous genres à l'ère numérique.

Phane Montet et Clément Coucoureux

La cinéphilie c’est fini ? Phane Montet et Clément Coucoureux proposent des portraits de cinéastes, critiques, techniciens, programmateurs, exploitants…par le biais des films qu’ils aiment (ou non). Ensemble, ils discutent aussi de ce qui les obsède au cinéma, de la meilleure façon de transmettre des films, ou de la diversité des conditions de visionnage à l’ère numérique. Pour s’interroger sur ce terme imposant qu’est la “cinéphilie”, mais surtout, pour donner envie de voir des films !

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Cinéphiles de notre temps 36 - "Raconter des histoires" avec Annouchka De Andrade

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons la programmatrice et ancienne directrice du festival international du film d’Amiens, Annouchka de Andrade, également fille de la cinéaste Sarah Maldoror, pionnière du cinéma africain. Notre invitée plonge dans son enfance pour nous raconter ses premiers émois devant les films de Chaplin à la cinémathèque algérienne, son amitié avec le réalisateur Chris Marker, ou encore comment elle a découvert le fabuleux « Napoléon » d’Abel Gance en croyant voir le film d’Akira Kurosawa « Les 7 samouraïs ». Mêlant le cinéma et la Grande Histoire, Annouchka trace les contours d’une cinéphilie internationale, politique, et éminemment joyeuse et généreuse.

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I. PORTRAIT - 2'33

  • Des disparitions au cinéma : celle dans Hyènes (Djibril Diop Mambety, 1992), celle de Pier Paolo Pasolini - 2'33
  • Ce que cela fait d'être "fille de cinéaste" - 5'33
  • Un lieu de cinéma : L'école de cinéma San Antonio de los Baños à Cuba - 9'35

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 13'00

  • La forte impression de découvrir un film jamais vu auparavant : Si j'avais quatre dromadaires (Chris Marker, 1966) - 13'00
  • Des projections de cinéma rêvées : Une projection au bord du fleuve Magdalena en Colombie / Un ciné-bal de Hair (Milos Forman, 1979) - 19'24

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 24'42

  • Des films qui se mélangent à la vie d'Annouchka De Andrade : les films de sa mère Sarah Maldoror : Sambizanga (1972) et Des fusils pour Banta

CARTE BLANCHE - 34'11

  • Tosca (Benoît Jacquot, 2001)

IV. CINÉMA & TRANSMISSION - 45'19

  • Des films transmis à Annouchka par sa mère : Napoléon (Abel Gance, 1927) - 45'19
  • Des héritières de cinéma reprenant les combats de Sarah Maldoror - 48'14

REFUGE - 51'45

  • Koi Mil Gaya (Rakesh Roshan, 2003)

EXTRAITS :

  • Si j'avais quatre dromadaires, Chris Marker
  • Aquarius, Gil MacDermot, Top Pierson, SME (au nom de RCA Records Label)
  • Tosca, Benoît Jacquot - Giacomo Puccini, dirigé par Antonio Pappano
  • Koi Mil Gaya, Alka Yagnik, Udit Narayan, Sangeet Music Pvt. Ltd.

CRÉDITS
Patreons : un grand merci à Paul, Corentin, Irène, Dominique, Bernard et Clara pour leur soutien !
Musique : Gabriel Rénier
Graphisme : Lucie Alvado
Création & Animation : Phane Montet & Clément Coucoureux

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Cinéphiles de notre temps 35 - "En quête d'utopies" avec Alice Leroy

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons l’enseignante-chercheuse, critique et programmatrice Alice Leroy, dont la plume est présente sur internet et dans les kiosques, notamment dans les pages des Cahiers du cinéma ou de Panthere Premiere. Du cinéma le plus expérimental de Stan Brakhage, Daïchi Saïto ou Barbara Rubin, aux séries les plus cultes (« The twilight Zone »), Alice Leroy nous emmène au coeur des films qui ont formé sa cinéphilie, avec précision et passion. Elle évoque la filmographie trop méconnue de la cinéaste Angela Schanelec, celle tous azimuts de Peter Watkins, ou encore celle, refuge, de Jonas Mekas - et ce faisant, elle dresse le portrait d’un cinéma en quête d’utopies.

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I. PORTRAIT - 4’55

  • Des corps au cinéma : Fantomas (Louis Feuillade, 1913)
  • Une foule au cinéma : celle de communards dans La commune (Peter Watkins,2000 ) - 9’47
  • Des territoires de cinéma : Earth Earth Earth (Daïchi Saito, 2021), Dog Star Man (Stan Brakhage, 1961-1964) - 15’41

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 19’24

  • Des films longtemps fantasmés : Candy Mountain (R. Frank, R. Wurlitzer, 1987), Running on empty (S. Lumet, 1988)

III. MEMOIRE & SOMMEIL - 27’22

  • Un fantôme de cinéma qui hante Alice : Etienne Gaspard Robertson et ses fantasmagorie au 18è siècle

CARTE BLANCHE - 32’50
Des places dans des villes (Angela Schanelec, 1997)

TRANSMISSION - 41’57

  • Un film à montrer aux Aliens : La série « La quatrième dimension » (Rod Serling, 1959-64) - 41’57
  • Un film pour « faire corps ensemble » : Christmas on earth (Barbara Rubin, 1963) - 47’50

REFUGES - 54’01
Lost lost lost (1976) et Walden (1968) de Jonas Mekas

EXTRAITS

  • Candy Mountain (R. Frank, R. Wurlitzer, 1987)
  • California, Joni Mitchell ; WMG (au nom de Warner Rhino Off Roster-Audio)
  • The Twilight Zone : générique
  • Walden (J. Mekas, 1976); éditions Re:voir

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Cinéphiles de notre temps 34 - "Une danse cosmique" avec Helio Pu

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Helio Pu, monteur, réalisateur, et acteur un petit peu parfois aussi.
Avec légèreté et mélancolie, et avec enthousiasme surtout, il nous a évoqué les films qui comptent pour lui comme autant « d’interstices de paradis » (pour reprendre le titre de son dernier film « Every heaven un between »).
De l’univers queer adolescent de Gregg Araki à l’univers queer SF des sœurs Wachowski, de la pellicule au glitch numérique, de l’expérimental (Koyaanisqatsi de G. Reggio) au plus mainstream (Spider Man 2 de Sam Raimi), Helio a déroulé une cinéphilie plurielle et inclusive en français, en cantonnais, en anglais, mais aussi en danse et en chansons.

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I. PORTRAIT - 3’29
Un costume au cinéma : ceux, queer et grunge, des films de Gregg Araki - 3'29
Un corps au cinéma : les corps virtuels et fluides de Matrix (Lilly & Lana Wachowski, 1999), le corps chimérique d’Hauru dans Le chateau ambulant (H. Miyazaki, 2004) - 6’22
Une langue au cinéma : le cantonnais dans les films de Wong Kar Wai, le français dans J’ai froid, j’ai faim (C. Akerman, 1984) - 11’26

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 16’53
Le rapport d’Helio à la pellicule et au numérique + le court-métrage Hotaru (William Laboury, 2015)

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 25’56
Une chanson de film qui le hante : Finale de Para One pour Naissance de pieuvres (Céline Sciamma, 2007) - 25'56
Des souvenirs d’enfance et d’adolescence dans des films : Nobody knows (Hirokazu Kore-Eda, 2004), Paranoid Park (Gus Van Sant, 2007) - 31’32

CARTE BLANCHE - 35’37
L'ouverture dansée de Climax (G. Noé, 2018)

IV. CINEMA & TRANSMISSION - 41’47
Un film à transmettre aux générations passées : Koyaanisqastsi (G. Reggio, 1987)
Un film qui a déplacé le regard d’Helio : Everything, everywhere, all at once (les Daniels, 2022) - 46’18

FILMS REFUGES - 53’39
Spider Man 2 (Sam Raimi, 200')

EXTRAITS

  • J'ai froid, j'ai faim (C. Akerman, 1984)
  • Cerrone, Supernature (instrumental CLIMAX edit), Because Music (au nom de Malligator Préférence)
  • Para One, Finale, Institutes
  • Philip Glass, Koyaanisqatsi, UMG Recordings inc

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Cinéphiles de notre temps 33 - "Comme un grand rêve" avec Pacôme Thiellement

Dans ce nouvel épisode, nous accueillons Pacôme Thiellement, critique-écrivain-essayiste-cinéaste ou - en un mot - exégète professionnel (la définition de ce mot est dans l’épisode).
Tel Colin Maillard, le personnage joué par Jean-Pierre Léaud dans Out 1 (l'un de ses cinéastes de chevet), Pacôme a enquêté avec nous sur sa cinéphilie. Affable et agile, il a convoqué les transes de Zulawski ("Possession"), les ténèbres intérieures de Lynch ("Inland Empire") ou encore la belle amitié de Céline et Julie ("Céline et Julie vont en bateau"). Partant de ce cocktails de références enivrant, il nous a parlé de sa mémoire et de ses habitudes de spectateur nocturne et nous a plongé dans un grand rêve...

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I. Portrait – 4’34

  • Un·e enquêteur·euse au cinéma ? Colin Maillard dans Out 1 (Jacques Rivette, 1971) - 4'34
  • Une transe au cinéma ? Possession (Andrzej Zulawski, 1981) - 9’38
  • Un amour au cinéma ? Jamais plus toujours (Yannick Bellon, 1976) - 13’33

II. Circonstances & conditions de visionnage - 18’51

  • Un film que à projeter lors d’une cérémonie religieuse/païenne/sacrée dans le cinéma abandonné de Charm el-Cheikh ? Fata Morgana (Werner Herzog, 1971) - 18'51
  • Une salle de prédilection : l’Archipel où se tient le cinéclub de Pacôme Thiellement, “les dimanches de Charm El-Cheikh" 22’27

III. Mémoire & Sommeil - 24’50

  • Existe-t-il un film que vous arrivez à oublier pour toujours le redécouvrir avec un oeil nouveau ? Le monde sur le fil (R.W Fassbinder, 1973) - 24’50
  • Un film devant lequel vous vous êtes endormi et dont vous auriez rêvé ? L'avant-dernier épisode de la série The Leftovers (D. Lindelof, T. Perrotta, 2014-2017) 30’40

Carte Blanche - 34’49
La fin d’Inland Empire (David Lynch, 2006)

IV. Cinéma & Transmission - 42’33

  • Pourquoi internet n’est pas forcément un espace privilégié pour parler de cinéma - 42’33
  • Le film à transmettre aux générations futures ? After Blue de Bertrand Mandico - 47’42

Film refuge - 51’11
Céline et Julie vont en bateau (Jacques Rivette, 1974)

EXTRAITS :

  • Out 1, Jacques Rivette (Carlotta Films)
  • Le monde sur le film, R.W Fassbinder (Carlotta Films)
  • Céline et Julie vont en bateau, Jacques Rivette (Potemkine Films)
  • Sinnerman, Nina Simone

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Cinéphiles de notre temps 32 - "Le cinéma au présent" avec Patricia Mazuy

Pour ce nouvel épisode, nous accueillons la cinéaste Patricia Mazuy, dont le dernier film « Bowling Saturne » est sorti mercredi 26 octobre 2022 au cinéma. Tel un cow boy ou une catcheuse - sortie tout droit d’un de ses films fétiches « Deux filles au tapis » (R. Aldrich) - notre invitée a mené l’entretien avec une énergie brute, sans fioriture. Passant de l’éclatante séquence d’ouverture de « Il était une fois la révolution » (S.Leone) à la douceur et la précision des plans de « Certain Women » (K. Reichardt), en passant par l’humour parfois glaçant des comédies italiennes de Dino Risi et Comencini, Patricia Mazuy fait état d’un cinéma en prise avec le présent, dont l’actualité nous bouleverse, nous questionne et nous tient en haleine, hagard, jusqu’aux dernières minutes.

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I. PORTRAIT - 5'06
Des animaux de cinéma : les tortues et les crocodiles - 5'06
Un acte de violence au cinéma : la mort - 6'52
Un type de paysage au cinéma : les forêts de feuillus - 8'53

II. CIRCONSTANCES & CONDITIONS DE VISIONNAGE - 10'14
Un film à voir au coeur de la nuit : Deux filles au tapis (Robert Aldrich, 1980) - 10'14
Patricia Mazuy à propos de l'argentique, du numérique et de la façon de filmer la nuit au cinéma - 12'23

III. MÉMOIRE & SOMMEIL - 15'22
Une musique de film qui vous hante : Le bon, la brute et le truand (Ennio Morricone); tout Nino Rota; la chanson du Privé (John Williams) - 15'22
Des films pour ne pas s'endormir : les comédies sociales italiennes en général et Le grand embouteillage (L. Comencini, 1979) en particulier - 16'39

IV. CARTE BLANCHE - 20'45
L'ouverture d'Il était une fois la révolution (Sergio Leone, 1971)

V. CINEMA & TRANSMISSION - 27'48
Des westerns à transmettre aux générations futurs : La chevauchée des bannis (André de Toth, 1958); L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962) - 27'48
Un film pour "rester vertical" : Certaines femmes (Kelly Reichardt, 2016)

REFUGE - 34'50
Habemus Papam (Nanni Moretti, 2011)

EXTRAITS :
Deux filles au tapis (Robert Aldrich, 1981)
Il était une fois la révolution (Sergio Leone, 1971), Carlotta Films

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