Pour cet épisode, nous recevons Rodolphe Cobetto-Caravanes, projectionniste-programmateur, animateur d’ateliers de cinémas, guide (pour l’exposition vampires à la Cinémathèque notamment), mais également cinéaste (de clips, de films expérimentaux) et créateur de fanzines. Mais arrêtons l’énumération ici !
Dans cet entretien, ce cinéphile à la moustache aussi fournie que celle de Burt Reynolds nous parle de ses (plus ou moins agréables) émois cinématographiques : à travers la sulfureuse Monika de Bergman, la belle Ingrid Bergman dans Casablanca qui implore à Sam sa fameuse chanson, ou encore à travers une autre Monica - Belluci de son nom de famille - dans une scène d’ « Irréversible » ancrée dans les rétines, et que pour une fois, on ne vous conseille pas.
Projectionniste-programmateur, il évoque également les balbutiements du numérique, d’étranges bobines de films (pour l’Ange Bleu) ou l’effervescence des séances du Rocky Horreur Picture Show au studio Galande, dont il fut programmateur.
Enfin - et surtout, Rodolphe rappelle que ne rien comprendre au cinéma, ce n’est pas grave - c’est une nécessité. Et il n’hésite pas à s’appuyer sur les grands - Bunuel ou David Lynch - pour appuyer son propos.
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I. PORTRAIT - 5:31
Une moustache de cinéma : Celle de Burt Reynolds - 5:41
Un instrument de musique au cinéma : le piano dans Casablanca (Michael Curtiz, 1942) - 10:35
Des mains au cinéma : les mains d’Orlac- 14:56
II. CIRCONSTANCES ET CONDITIONS DE VISIONNAGE - 17:05
La/les meilleures séances du Rocky Horror Picture Show au Studio Galande - 17:15
Un film vu dans de mauvaises conditions, et redécouvert plus tard : Shadows (J. Cassavetes, 1959) - 21:19
Un film tourné en numérique mais que tu aurais préféré voir en 35mm : Gran Torino (Clint Eastwood, 2008) - 27:36
III. Mémoire et sommeil - 33:13
La scène érotique de l’enfance : Monika (I. Bergman, 1953) - 33:13
Le film qui te tient éveillé même dans un état de fatigue extrême : Un Chien Andalou (L. Bunuel, 1929) - 37:18
CARTE BLANCHE :
Mulholland Drive (D. Lynch, 2001) - 41:42
IV. CINEMA & TRANSMISSION - 48:45
Quels films tu aurais aimé ne pas « projeter » ? Baise-moi (V. Despentes, C. Trinh Thi, 2000)
Une séance lors de laquelle tu avais le sentiment de projeter un trésor (film rare ect…) : L’ange bleu (J von Sternberg, 1930) - 51:31
Le film érotique que tu aimerais montrer à ton enfant : Bilitis (David Hamilton, 1977) - 54:38
FILM REFUGE :
Kiki la petite sorcière (H. Miyazaki) - 59:41